Un gars de la campagne

C'est donc ici les jardins des "Mystikeuloualiols" -toujours pas compris exactement le sens exact...sans doute un parler d'antan ? j'espère que cette visite me permettra au moins d'apprendre cela.

Crédié! C'est pas maintenant qu'il faut que je me débine ! Il faut que je fassions bonne figure devant tous ces seigneurs.

Quand je pense que j'avions en tête de rentrer dans leur manoir.... Mais je pouvions même point imaginer qu'il y avait un chateau de cette taille ailleurs que dans les menteries du cousin Arnolphus (quel bavard celui-là, un jour sa langue lui filera de la gueule à travers champs à force de débiter des calembredaines... ) mais vlà que ma cabcohe bat encore la campagne !

Non, c'est vraiment plus convenable pour un gars simple comme moi de me patienter à l'extérieur. Même ce beau gazon j'ai peur de le gater... Je vas attendre sagement là que quelqu'un me demande ce que je fais ici et je lui dirai sans me démonter (il sort de sa poche un papier qu'il déplie et se met à lire d'un ton déclamatoire ):

Cher Monsieur, Nous n'avons pas eu l'honneur et l'avantage de nous rencontrer par le passé . J'espère que vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que je me présente suc.. suxin... susquintement, (ah , sacrédié, la peste de ces curés avec leur mots plus longs que le bras) je suis Arvanael, seigneur du hameau Islufundis (en fait, mes pays et mois on dit plutôt "la Garflouquette aux Trois Pis qui Suent", mais l'officier royal a dit que valait mieux pas garder ce nom maintenant que me voilà seigneur) . Je réponds à l'aimable invitation du très honorable Sieur Jaromir, qui a bien voulu me suggérer de postuler aux bons soins (il tourne la page) bien pêtrir la pate jusqu'à la disparition totale des grumeaux, sans quoi les rognons... Mais qu'est ce que c'est que ce sacre bon sang de bon sang de.... Y avions point moyen de faire confiance à qui que ce soit dans ce fichu bled que l'bon dieu a voulu m'donner pour mon malheur!

Ah mais vla-t-y pas qu'on vient (on entend au loin le gravier crisser sous des pas)... Je savions bien que c'était point une bonne idée d'imaginer que j'pourrions fréquenter de grandes gens... Quoi que j'pourrais bien leur dire ? Courage , fuyons !

Il détale au travers de l'allée à grandes enjambées et trouve juste le temps de bondir derrière une statue au moment où le nouveau venu émerge de derrière une haie...

Jaromir marchait à grands pas rapides, tout en parlant avec un conseiller:
Et donc la révision des systèmes industriels devraient dégager une hausse des rendements sur un plan quantitatif de l'ordre de... Il s'arrête soudainement et lève la main invitant son interlocuteur à se taire également.
Il scrute les lieux, croyant avoir vu quelque chose, avance de quelque pas.

Qui est ici ? Je suis le duc Jaromir, frère d'armes de la guilde mystique dont vous foulez les terres. Quelques soient vos raisons de vous cacher, si vos intentions sont pacifiques il ne vous sera fait aucun mal.

Le silence dure un court moment avant que Jaromir ne se retourne vers son conseiller pour reprendre la route, avec la légère impression d'avoir parlé dans le vide.

Jaromir et son conseiller s'éloignent , Arvanael pousse un gros soupir de soulagement... juste avant que l'un des aide-jardiniers n'apparaisse dans son dos et ne lui demande aimablement:

- je peux peut-être vous aider, Messire...?
- argh ! Crédié que vous m'avez fait peur... c'est y que ça va point de surgir dans le dos des gens comme ça sans prévenir ? Euh, non , tout va bien pour moi, d'ailleurs j'étions sur le départ. Bien le bonsoir. (il s'éloigne d'un air de dignité outragéée ,dans la direction opposée de celle empruntée par le Sieur Jaromir).
- Je crains bien que la sortie des jardins ne se trouve de l'autre côté... et puis je crois aussi que votre attitude suspecte m'impose de signaler votre présence à la Garde et...
-Non, non surtout pas par tous les saints et la culotte de mon grand-père ! C'est ptet vrai que j'métais accroupi derrière les fesses de cette grosse dame (il désigne la statue du menton en rougissant), mais j'pensions point à mal. Nullement ! En fait c'est qu'y me semblait bien avoir vu... queque chose qui brillait dans l'herbe... là,là vous voyez bien... moi je me dis: '"mon vieil Arvanael, un sou est un sou...
- Arvanael... jamais entendu ce nom... Quoiqu'il en soit, vous allez me suivre gentiment sans faire d'histoire pour qu'on mette votre histoire au clair.

Arvanael le suit sans rechigner en se lamentant doucement...
- Crédié du nom d'un chien. Re-voilà le sieur Jaromir et son valet ou je ne saispastropquoi. Il se met à siffloter d'un air faussement dégagé en faisant mine de porter la plus grand attention aux lacets de ses cchausses et se colle dans le dos du jardinier à l'en faire tomber .

Entendant du bruit derrière lui, Jaromir revient sur ses pas. Interrompant à nouveau une discussion compliquée sur un sujet économique, il aperçoit le jardinier ainsi qu'un autre homme.
Incapable de mettre un nom sur ce nouveau visage, il s'en approche, un peu perplexe quant-à l'attitude étrange de l'inconnu..

Bonjour, je ne crois pas vous avoir déjà vu par ici. Je suis le frère Jaromir, peut-être puis-je vous aider ?

Mortibus, cuvait son jus de cancrelat en roupillant sous un arbre. Il ouvrit un oeil puis deux en entendant le jardinier passer a côté de lui. il vit jaromir discutant avec un inconnu. Toujours allongé, il cria d une voix d outretombe:
"Hola le coupeur de trefle ! qui est cette homme là bas ? "

Le jardinier mis genoux a terre pour saluer mortibus, baron de greenwood.
"Relève toi donc, et dis moi qui discute avec frère jaromir ?"
Le jardinier expliqua la situation et répéta mot pour mot ce qu avarnael lui avait dit...
"Et bien j espère pour lui qu il ne faisait pas popo dans les jardins, ou il tatera de mon gourdin.... "
sur ce, mortibus se leva. il avait l impression que sa tête etait fendu comme une bûche... ca ne l empecherait pas d aller faire un tour aux environs de la statue...
Le jardinier, qui retournait a ses oeuvres, ne put s empêcher de sourire en entendant une fois de plus ce baron parlait tout seul: "mortibus !! Faut faire molo sur le jus de cancrelat ! MO!!!LO!!!

Arvanael se jette fébrilement à genoux aux pieds du Seigneur Jaromir

-Pitié, je pourrions tout expliquer. D'abord, c'te statue, je la trouve même pas gironde. Puis quelle idée aussi de mettre des femmes toutes nues dans ce jardin... Puis j'ai dit au Monsieur là bas que j'avais voulu prendre un sou dans votre jardin, mais c'était pas vrai, juste une image... même si y avait eu un sou, je l'aurai vite rendu à un seigneur de la Guilde, vous pensez bien! Laissez moi me retourner, je le ferions plus...

Il s'agrippe aux genoux du Seigneur Jaromir en implorant pitié.

Complètement surpris par la réaction de l'inconnu, Jaromir le regarde perplexe.

Calmez vous voyons, qu'est-ce qu'est que cette histoire de sous et de statue ? Commencez par vous présentez. Votre accent m'évoque celui du Nord de ma province, n'en seriez-vous pas ?

Il l'aide à se relever, et à reprendre ses esprits, avant d'apercevoir le frère Mortibus

Hola frère Mortibus ! Viens donc te joindre à nous. J'ai du mal à saisir ce que veut ce monsieur.

Puis soudain, il se rappelle de la lettre qu'il a envoyé quelques jours plutôt, souvenir croulant sous un tas de perspectives politico-diplomatiques qui lui était complètement sortit de la tête, et s'adresse à nouveau à l'inconnu.

Seriez vous le Seigneur Arvanael, avec qui j'ai eu le plaisir d'échanger quelques missives ?

Entendant son frère, mortibus abandonna sa "quête de souiillures". rassurer de n' en avoir trouvé aucune, il rejoint jaromir et arvanael.
"Salut a toi frère jaromir ! Notre jardinier a trouver ce seigneur nommé arvanael derrière la statue de notre muse. il lui a semblé un peu paniqué, et a preferer le mener jusqu'à toi. après un peu de reflexion et quelques recherches, Je ne crois pas qu il ai quelque chose a se reprocher. A part peut etre avoir qualifié les fesses de notre muse de grosses, mais faut bien avouer que c' est pas tout a fait faux... bref je crois que nous avons, au pire, affaire a un espion , ou au mieux, a un futur frère novice"
Puis il glissa a l' oreille de jaromir: "je peux lui mettre un coup de gourdin ou deux, on verra rapidement ce qu' il en est tu crois pas ?"

Lorsqu'il entend Le Seigneur Jaromir prononcer son nom, Arvanael semble sur le point de s'étrangler et tente de retrouver un minimum de dignité en se relevant. Il jette un oeil timide au sieur Jaromir dont le sourire goguenard (lui semble-t-il) lui redonne un peu de confiance. Il décide de ne pas trop s'attarder sue la mine quelque peu plus... patibulaire du troisième personnage qui les a rejoints

-Ah, ça alors, c'est donc vous le Sieur Jaromir... Mes respects bien sincères à Votre Excellence ! Quoique sans même le savoir, je voyais bien qu c'était quelqu'un de sacrément important et bien élevé qui venait par là, rien qu'à voir votre allure... D'ailleurs, quand je vous ai entendu dire qu'il falait dégager les chausses de rendement, je me suis demandé: "c'est y p'tet bien possible que je porte du rendement sans même le savoir" et je me suis dit qu'il valait mieux que je me gare hors du chemin pour vous complaire. Et voilà c'est pas plus bête que ça (il rit niaisement)

Enfin, quoi que c'en soit, votre invitation m'a fait rudement plaisir... A cà, je leur dirai à mes compères qu'on a bien de la chance d'en avoir un vice-gouverneur avec autant d'allure, et pas fier avec ça... Mais je voudrions ppoint vous déranger et je crois qu'il faudrait mieux que je retourne par devers moi..., enfin si votre ami qui balance ce gros gourdin veut bien me laisser passer...(re-rire bêta)

Entendant la proposition de Mortibus, Jaromir se demande un instant si l'idée serait approuvée par les membres du Conseil. Il évalue ensuite la morphologie du Seigneur, essayant d'apprécier ses qualités. Puis il glisse à son tour à Mortibus:

Hm, gardons nos gourdins pour les trolls d'Alma, il sera toujours temps pour vérifier ce genre de choses une fois tous les trolls éliminés...
Puis à haute voix: C'est vrai qu'elle est bien en forme notre muse, ne serait-ce d'ailleurs pas Dame Cassandra qui avait servi de modèle à l'époque ? [HRP: j'ai pris une membre de la guilde au hasard sorry) [/HRP]

Citation :

quand je vous ai entendu dire qu'il falait dégager les chausses de rendement, je me suis demandé: "c'est y p'tet bien possible que je porte du rendement sans même le savoir" et je me suis dit qu'il valait mieux que je me gare hors du chemin pour vous complaire

ne sait pas quoi répondre: Oui sans doute, bref, passons.

Il prend ensuite une intonation plus solenelle en fixant le Seigneur Arvanael intensément dans les yeux. On entend un peu plus loin une musique de circonstance résonner, comme si le poids de la fatalité s'abattait soudainement et tragiquement sur les jardins mystiques et les insignifiantes créatures qui le peuplent.

Seigneur Arvanael. Vous êtes aujourd'hui devant le choix qui déterminera le reste de votre existence.
Vous pouvez faire volte face et retourner à votre vie ordinaire.
Ou bien vous pouvez accepter de devenir un acteur sur la destiné du Royaume ; devenir un membre des Guerriers Mystiques et lutter pour la sauvegarde du Royaume.
Vous sentez-vous suffisamment fort?

Il prend une pause. Même les feuilles des arbres ne daignent se mouvoir malgré le vent et le ciel s'assombrissant peu à peu. Le monde semble s'être figé en attendant la réponse d'Arvanael dont l'expression du visage est...indescriptible...

On entend Arvanael déglutir bruyamment dans le silence impressionnant qui s'est fait dans les jardins.

- Ben, je dis pas non... Quoique je sache pas trop comment que je pourrai lutter pour le royaume à l'heure qu'il est? Mais pour sûr que si j'avais l'occasion de débusquer un maraudeur qu'en voudrait aux biens des honnêtes gens, je serai pas le dernier à lui filer des horions (il commence à s'animer). Et puis je peux peut-être aider votre personnel pour les petits travaux ? Enfin, en tout cas si vous m'acceptez, je jure que vous aurez rien à me reprocher sur mon comportement... Et pis je serions toujours prêt à aider mes amis !

Satisfait de la réponse (certes peu commune mais sincère) du Seigneur, Jaromir reprend sur un ton moins formel et plus amical.

N'ayez crainte, ce que vous ne savez pas nous vous l'apprendrons. Aux braves rien d'impossible.

Votre demande va donc être examinée par le Conseil, et si comme je le pense elle est acceptée, vous recevrez la charge de frère novice. Vous aurez alors accès à l'enceinte privée des Mystiques.

En attendant avez-vous des questions.

Jaromir etait la voix de la sagesse.
mortibus rangea son gourdin, qu il avait une fois de plus, brandi trop hativement. Mais il se rendait a l evidence, il avait fait un peu de chemin... sans la foi mystique et le soutien de ses freres et soeurs, il aurait "Gourdiner" le seigneur arvanael avant de comprendre de quoi il retournait. c' aurait été pour le moins malencontreux...
sortant de ses pensées, il dit a arvanael:
"si le conseil se prononce en ta faveur, tu n auras plus qu' a laisse la foi mystique te guider ! Elle fera de toi un frère loyal et te montrera la voie de ta destinée !"
Sur ce il reparti dormir sous un arbre espérant qu un jour, sa foi puisse aussi l' aider a faire passer les maux de tête que lui coûte sa consommation de jus de cancrelat...

Non, non, point de question qui me vient à l'esprit... Je va donc attendre sagement que vous preniez votre décision avec les autres seigneurs... En attendant vous dérangez pas pour moi...

Il s'éloigne en multipliant les révérences maladroites...

Le Héraut de la Mort, présent alors dans les jardins mystiques, intercepta quelques bribes de conversation, et ne put s'empêcher d'alller voir qui en était à l'origine.

Mais s'rait-y pas un quelqu'un qui viendrait des provinces froides que j'ouïs là? s'exclama bruyamment Necrarch, délaissant pour le coup son habituelle tonalité d'outre-tombe pour un accent à couper à la tronçonneuse.

'Scusez de déranger, mais c't' accent là m'rappelions un d'mes bons amis...
Necrarch, enchanté, fit-il en tendant une main squelettique à un Arvanael surpris, au moins autant que les autres mystiques entendant l'Archiduc dde Castelnox, Maître du Clan Yellow Power, Héraut de la Mort, ambassadeur à la Cour et candidat permanent à l'administration de Calvizzia se présenter comme le premier paysan venu.

M'est avis qu'si vous restions ainsi sans causer ben longtemps, z'allez vite trouver le temps long, l'ami!

Crévindiou du Boutefin ! Bé moué je suis Arvanael, comme qui dirait seigneur de la Garflouquette aux... enfin d'Islufundis.

C'est vrai que j'avions souvent entendu dire que le parler de Calvizia était rudement pareillement le même que le not'. Quoiqu'y paraît que vous dites plutôt "gromboncher" quand nous autres on dit "grimicher".... Mais dans tous les cas, moué je croué bien que je va suivre des cours pour apprendre le vrai parler des Seigneurs, regard à ce que je voyons bien que tous les Seigneurs bien éduqués mystiques y's ont parfois du mal à captionner ce que je leur cause (et pis moi, j'ai ben de la difficulté à m'y retrouver dans tout ce savoir mystique et les gros mots qui vont avec).

Mais c'est-y que vous êtes bien sûr d'être d'aplomb? Vous avez l'air tout pâlot et puis vous avez que la peau sur les os... à bé non, même pas. M'est avis que vous êtes venus prendre un petit coup de "mystique" pour reprendre du poil de la bête ?

Hébé non, 'vec tous les trous qui m'font l'corps, j'peux plus rien bouère sans qu'ça pisse de partout.

Imaginions vous, mon bon ami, plus manger ni bouère jamais?
Ecoutez pas les diseurs de carabistouillent qui vous vendent de l'immortalité à tout va, c'est très surfait.

Du reste, l'mieux pour apprendre l'bon parler des seigneurs, c't'encore de se rendre à la Cour et d'écouter causer ceusses qui s'y trouvent.

C'comme ça que je peux parler ainsi: chuis point bon parleur, l'accent m'a pris sur le tard.

Plus de mangeaille ni de boisson ? Pour sûr que ça doit bien aider à faire des économies, aux prix où sont les patates aujourd'hui... Comme compère veinard, vous vous posez là (sans vouloir vous offenser).

Y aurait-il pas moyen que vous souffliez un conseil ou deux à certains de mes smileys qui sont bons à rien d'autre qu'à se gaver du matin au soir que ça me fend l'âme de trainer au cul de tels couillons paresseux, sacrévindioudvindiou de salopiauds...

Mais je m'emporte... Excusez mon ccaractère de cochon.

Pour ce qui est de causer comme il convient aux gens du monde, j'y travaille, j'y travaille...

Point d'problème, l'ami.
J'me rentre dans mes pénates, té, à la revoyure!