Dame Laylye qui prenais un peu de bon temps sur son balcon pouvais apercevoir le bar et les tumultes quotidien de ce lieu de vie.Mais un silence de mort vint perturber cette douce cacophonie.La dame se pencha un peu plus sur son balcon pour voir ce qui pouvais bien faire taire tous les alcooliques notoires,mais rien a faire il fallais descendre pour savoir ce qui se passais,la grande curiosité de la dame pourrais un jour lui faire default.
Elle se tenais devant la porte d'ou les cris habituels de ceux qui n'ont plus rien à boire se faisais entendre.Rassurée,elle ouvrit cette grande porte qui grincée toujours autant pour apercoir un individus accoudé au bar qu'elle n'avais jamais aperçue en ces lieux et qui avais l'air d'attendre quelque chose,ou quelqu'un.Elle s'approcha de ce monstre de muscle et de forme qui venais apparement d'une contrées très éloignée.

Enchantée seigneur,soyez le bienvenue dans notre Antre.

Tavernier ! reservez lui un jus de cafard je vous pris,je prendrais quand à moi mon jus de pomme habituel.

Vous me dites quelques chose seigneur carnage se serait-on deja rencontrés quelque part?

La dame pris le jus de pomme qu'on lui servit,et le sirotais en regardant attentivement cette homme.

Le minotaure demi-dragon blanc peinait à attraper les verres qu'on posait devant lui. À chaque fois, il devait rivaliser d'habileté pour arriver à en boire le contenu. Prenant garde de ne pas se tâcher, il traçait de ses griffes de petits cercles concentriques dans le bois du comptoir sous le regard mauvais du tavernier quand celle qu'il attendait arriva. Toujours élégante et bien mise, telle que son mentor l'avait décrite. Le monstre se retourna et observa celle qui venait si négligemment de l'aborder. C'était donc elle.

"Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre ce qui serait d'ailleurs extraordinaire. J'irai droit au but, mon maître m'avait annoncé il y a longtemps que, devenant seigneur à mon tour, je devrais vous contacter. Il avait conservé une grande estime à votre égard, ainsi qu'un respect que je crois sincère. Mais si vous l'avez reconnu à cette description, vosu devez savoir qu'on ne pouvait guère avoir de certitudes avec lui. Voyez-vous de qui je veux parler ma dame ?"

Il s'était levé et ses cornes touchaient le plafond, dans un bruit de râclement sinistre.

Ces vrai que ce physique ne disait rien à laylye,mais plûtot cette facon de se tenir,de parler qui rapellais quelque chose à la dame.
Elle se souvenais en effet qu'un très anciens amis lui avait parlée d'un jeunes très prometteur qui serait son descendant spirituel,et qu'il l'enverrai à ma rencontre le jour venu.

Mon très vieille ami et collaborateur seigneur The Roy,je pense que c'était cette homme votre maître,et il semble qu'il vous ai transmis plus que son savoir en nous quittant.Du jour au lendemain il s'ai envolé sans plus donner aucune nouvelles,je serais bien curieuse de savoir ce qui lui ai arrivé et comment il vous a rencontré.

Laylye repris un verre de jus de pomme car elle savais que cette discussion allais être longue et forte interessante

"C'est bien lui ! Il doit être heureux que vous ne l'ayez pas oublié de là où il nous regarde. L'histoire de notre rencontre est longue comme toutes les histoires auxquelles son nom est associé. Je l'ai rencontré dans le désert de la province de la Mèche, il cherchait l'ancienne cité d'un certain Zorblug. Il disait être personnellement attaché à cet endroit et je ne crois pas qu'il ait jamais espéré réellement retrouver les ruines. Il était comme ça, il lui fallait constament un objectif pour avancer. Il avait dressé une tente entre les dunes et de jour en jour il fouillait comme il pouvait entre les arbres morts et les rochers abrupts. Moi je vivais avec ma tribu un peu plus loin et j'étais de reconnaissance ce jour là. Il semblait fatigué, terriblement épuisé. Dans ses gestes il y avait de la conviction mais aussi de l'amertume comme jamais je n'aurais pensé possible qu'il y en ait autant. Je le regardis faire des heures durant quand il s'écroula, terrassé par ses efforts continuels qu'il s'infligeait comme un supplice punitif."

Il termina d'un trait son verre et exigea une liqueur de pommes.

"C'était vraiment un homme bien. Je le ramenai à sa tente et le laissais là, ne voulant pas m'immiscer dans ses affaires, puis je rentrai à mon logis. Le lendemain, c'est lui qui m'attendais dans le désert, assis en tailleur sur un monticule plat. Il jouait avec une boîte métallique qu'il tenait précieusement entre ses mains. Dessus, il y avait des inscriptions que je savais pas traduire. Il me narra son histoire, l'histoire des siens, des origines de son nom. Son existence, ses relations, ses inimitiés.
Je pris l'habitude de retourner le voir régulièrement et chaque fois je le trouvai, méditant avec un objet différent dans les mains. Il m'apprit à lire, à écrire, des exercices dans lesquels je ne brillais guère, puis il voulut me défier. Surpris, j'acceptais néanmoins, dans l'idée qu'il ne saurait pas faire grand chose avec ce bâton usé et cabossé qui lui servait de canne. Il me détrompa, faisant preuve d'une vivacité étonnante. Il plaisantait sur mes erreurs, continuait à parler tranquillement tandis que moi je suais en tentant de passer sa garde. Concours des tavernes, Zora, son premier amour m'avoua-t-il, Shinjy, un troll dont il avait tué le frère par erreur, une compétition, course, saut à l'élastique. El Emir, Alexander... Des noms qui n'évoquaient rien en moi mais dont il poursuivait la description, nostalgique. Finalement il me parla de vous Dame Laylye, de dame Cassandra aussi... Il aurait tant voulu partager plus d'expériences avec vous.

Le barbare prit une pause et lorgna le fond de son verre vide.

"Finalement un matin, je retrouvais sa tente vide et un mot à mon attention, qui surmontait un long étui en noyer, protégé par un tissus médiocre. Il me léguait les rares terres qu'il lui restait et me conseillait vivement de vous rencontrer, il disait que vous étiez une force de la nature et de l'esprit rare en ce monde. Il me laissa aussi un objet tout particulier à ses yeux, mais je ne saurais en parler en public."

Le géant retourna dans son mutisme et finalement, ne dit plus rien. Le regard vague et apparemment absorbé par ses mains griffues.




H.J : Pour plus de détails sur l'histoire de The Roy sur sa fin, consulter :
http://www.smileysgames.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=6933&hilit=hodwoss

Une fois ses comptes terminés, Cyludd se leva de son confortable fauteuil et s'approcha du comptoir.

Bonjour Soeur Laylye, bonjour Estranger.
Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

"Bonjour, je rendais visite à la dame que voici. Je vous remercie de votre accueil, il tient toutes ses promesses si l'on veut."

Le tavernier ne lui avait donc pas menti.
Cyludd regardait avec désapprobation les traces laissées par Carnage sur le comptoir et au plafond.
Sans paraître remarquer l'ironie des propos de son interlocuteur, il lui répondit

L'accueil dans notre Antre est en effet réputé dans tout le Royaume, Estranger...
Tout au moins pour ceux qui viennent sans objectif de destruction.
Les Mystiques se font même un devoir d'accueillir en leur sein les parias et les réfugiés.
Car telle est la volonté de la Puissance Mystique !

Spoiler:

"Mon maître ne m'a que brièvement entretenu à votre sujet mais c'était uniquement pour valoriser vos qualités, soyez-en sûr. Apparemment ses échanges commerciaux avec vous vous ont porté chance, vous voilà un des plus puissants seigneurs de ce royaume d'après ce que mes longues oreilles m'ont révélé."

C'est vrai que le minotaure demi-dragon blanc possédait des oreilles de taureaux constament en mouvement.

Spoiler: